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Congé solidaire Tharangam Badi à Madagascar
7 juin 2013

Jour 3 - Dimanche 26 mai

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Réveil matinal à 6h30 pour aller à la messe. Ce n’est un problème pour personne (sauf pour Philippe qui a eu un problème de réglage de réveil). Après une nuit agitée, nous sommes (presque) contents de sortir de nos chambres.

Nous découvrons le village où l’école se construit ainsi que les enfants et leur sourire lumineux. Les chants et le discours d’accueil des locaux donnent du sens à la mission que nous sommes venir accomplir ici. On oublie alors vite les tracas de logement.

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Petit tour au marché du village où les vazahas (blancs) que nous sommes deviennent des bêtes curieuses. Les gens nous entourent, nous regardent et nous saluent aussi. De notre côté, on découvre les étales du marchés. De la viande pendue non réfrigérée, une dame qui vend des criquets à même le sol, du lait caillé, une tête de biquette décapitée... Le tout dans une grande bonne humeur. On en profite pour acheter des bassines afin de réinventer notre système de douche.

Après le déjeuner, direction le chantier pour que les choses sérieuses commencent. Bérengère, Laurence et Coline démarrent une partie de football avec une trentaine d’enfants du village pendant que les autres font le tour du chantier. On joue avec un ballon artisanal fait de ficelle, de sacs plastique et de pelures de cacahuètes. Ah la débrouille des malgaches a encore de quoi nous étonner !
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On se dit que quand nous leur offriront leurs ballons, ils seront très heureux. C’est aussi le moment de prendre énormément de photos avec les enfants. «Photo, Madame, Photo». Ils réclament, car cela les amuse beaucoup de se voir ensuite sur nos écrans. Imaginez donc quand Laurence leur fait découvrir la vidéo. C’est l’hystérie totale !
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Les enfants sont magnifiques, ils rayonnent malgré les vêtements qui tombent en lambeaux. Au final, il est où le bonheur ? Dans le matériel ou dans l’harmonie ? C’est ce que nous nous demandons aujourd’hui.

Pendant que nous peignons (une première pour Coline) sous une pluie torrentielle, tous les enfants nous observent depuis les fenêtres. D’ailleurs, il ne se passera pas un jour dans la semaine sans que l’on soit entouré de marmots. Un grand moment de partage !
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Quand le ciel commence à décliner, nous rentrons et profitons d’une «douche» (au seau et au broc) chez le Père Herman. Le luxe  suprême.

Le soir venu, raffraîchis et détendus, nous dégustons une soupe comme la veille. Nous demandons à nous en tenir à ça : plus léger que l’entrée + plat + dessert que l’on a l’habitude de nous servir.
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Nous faisons également honneur au rhum local. Philippe en profite pour nous initier à une coutume belge pour trinquer. Ca deviendra notre rituel du soir. La soirée est plutôt conviviale.

Et alors que certains se couchent avec les poules (comme les malgaches)(le soleil se lève et se couche tôt), Johan, Laurence, Valérie, Aurore et Coline tent d’effrayer Sophie (fail), Bérengère et Karine (big fail) et Nicolas (succeed) en jetant des cailloux sur le toit en tôle et en grattant aux fenêtres pour immiter le bruit des innombrables bestioles qui hantent nos chambres.

Et hop ! Tout le monde au lit ! Demain est une grosse journée !

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