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Congé solidaire Tharangam Badi à Madagascar
18 juin 2013

Jour 10 - Dimanche 2 juin

Ca y est ! On y est ! Nous avons accompli notre mission. Il est (déjà) temps de repartir.

Un dernier bain de soleil pour Ekaterina et un tour au marché pour les autres avant de boucler nos sacs et nous prenons la route direction Tulear. Sur place, nous liquidons le reste de nos ariary et faisons nos derniers achats.

 

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Nous retournons manger au restaurant le Jardin, que nous avions tant apprécié la dernière fois et devenu notre nouvelle adresse à Tuléar. Toujours aussi bon ! A table, chacun y va de son souvenir et on imagine déjà ce qui nous attend en France. Les proches, l’eau chaude, les chasses d’eau, les crudités, le boulot... Des perspectives plus ou moins réjouissantes, c’est vrai, on vous l’accorde !

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Et puis, nous nous rendons à l’aéroport où nous libérons Adrien, notre chauffeur, qui nous a ramené vivants (et pourtant, on a parfois eu peur) au point de départ et les quelques cafards qui ont tenté de s’immicer clandestinement dans nos bagages.

Nous tentons de capter une dernière fois le soleil Malgache, on ne sait pas vraiment ce qui nous attend à notre retour.

Herman est tout ému de nous dire au revoir. On gardera de lui l’image d’un père hors du commun, comme rarement nous en avons vu en France. Le genre de Père qui donnerait (presque) envie d’aller à la messe. Nous garderons de lui l’image d’un prêtre jeune, souriant, dynamique et au cœur sur la main.

Père José, moins démonstratif, est venu aussi nous dire au revoir. C’est la fin d’un chapitre. Au delà, de toute le chaleur humaine reçue sur place par les locaux, des échanges, des sourires, des cadeaux... Nous avons aussi fait la connaissance de notre équipe. Des gens que l’on pourrait croiser tous les jours et qui ont appris à se connaître dans un contexte différent. Des gens qui ont su former une équipe pendant ces 10 jours, un groupe dont les liens se sont tissés très vite. Des gens qui auront plaisir à se retrouver une fois rentrés. [Enfin, j’espère...]

Fin d’un chapitre, oui, mais l’histoire continue. Surtout quand Valérie sème ses petites affaires dans l’aéroport sous le nez d’un inconnu.

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Embarcation direction Tana. L’avion Air Madagascar est encore une perle. Johan arbore alors une jolie couleur blanche qui témoigne de son taux de confiance à l’appareil. Il ne faut pas y penser. Dans quelques heures, nous aurons le confort Air France.

Arrivée humide à Tana où nous retournons à l’auberge du Cheval blanc en attendant notre vol à une heure du matin. Nous chantons presque «Allelujah» en mettant un pied dans la douche, la vraie. Celle avec un pommeau et de l’eau chaude. D’ailleurs, certains, trop habitués à l’eau froide, ont vite baissé le thermostat. Tant d’eau chaude, c’est indécent !

Qu’est ce qu’on se sent mieux moins crasseux quand on sent bon et qu’on porte des vêtements propres ! C’est marrant, nous sommes nettement moins bronzés une fois enlevée la pellicule de poussière rouge qui nous collait à la peau. Revigorés, nous dînons au restaurant de l’hôtel aux sons des guitares qui reprennent les grands titres de la variété française. Moins local, tu meurs !

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Et là... GROSSE SURPRISE ! Les référents d’une mission précédente à laquelle Sophie avait participé sont venus lui rendre visite. Il faut dire qu’ils étaient censés nous faire visiter la capitale avant que notre avion ne soit retardé. Le pilote a dû se programmer une petite sieste pour éviter le burn-out. Nous assistons donc à d’émouvantes retrouvailles.

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