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Congé solidaire Tharangam Badi à Madagascar
14 juin 2013

Jour 8 - Vendredi 31 mai

Aujourd’hui, vu le bon avancement des travaux, on s’octroie une virée à Tulear à 80 kms pour faire quelques courses. Vanille, paniers, sculptures, plaques en métal, épices... On se fait plaisir pour ramener quelques souvenirs.

 

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Nina, une serveuse de l’hôtel, Adrien et Herman nous font découvrir les endroits clés de cette ville et nous accompagnent partout.

On prend vite le pli des négociations. Et si cela peut être gênant au début, on réalise que c’est comme ça que ça marche ici. Ainsi, un bracelet annoncé 35 000 ariary au début, peut descendre jusqu’à 5 000 ariary en cinq minutes, soit moins de 2 euros.

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Nous sommes vite pris d’assaut par les vendeurs ambulants qui ne veulent plus nous laisser partir.

C'est aussi l'occasion pour nous de sortir de la brousse et de découvrir la ville. Le changement de décor ne permet pas de fermer les yeux sur la pauvreté. Elle existe aussi. Peut-être est elle différente. Nous découvrons des métiers citadins tels que les conducteurs (et coureurs) de pousse-pousse. Ici, la concentration de personnes est impressionante, la poussière toujours aussi présente et la population parle un peu plus français que dans nos villages. On ne sait plus où donner de la tête tellement la ville grouille en permanence. Les pousse-pousses côtoient les voitures et les piétons dans un désordre bien maîtrisé, les marchands ambulants défilent parmi la foule et les étales du marché, les chargements sur les voitures à la gare routière nous effraient presque... Ca nous semble immense et pourtant, au détour des rues, on retombe toujours sur les mêmes endroits.

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Nous nous arrêtons dans un magasin de photos où nous tirons des agrandissements des photos prises à la mer, histoire de les offrir à l’école. Cela fera un joli cadeau pour ces gens qui adorent regarder les photos.

Petit tour au dispensaire pour Ekaterina qui ne se sent pas très bien. Une piqûre de blatte est à l’origine de son état grippal. Après cette frayeur, elle décide de continuer la journée avec nous quand même.

Pause déjeuner dans un EX-CE-LLENT (à l’unanimité) restaurant où le jus de fruits frais, le poisson grillé (et le wi-fi) nous mettent du baume au cœur. Il est vrai que nous avons très bien mangé pendant tout le séjour grâce à notre hôte et à sa conseillère Romaine qui ont tout fait (même trop parfois) pour nous satisfaire et éviter que nous tombions malades. Nous nous étions préparés à ne manger que du riz mais les efforts de l’hôtel ont dépassé nos attentes. Ici, c’est encore une fois une belle surprise. On se régale !

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Pas de sieste pour les vazahas ! On veut continuer le périple. Herman nous emmène alors visiter une cathédrale financée par des italiens et le port. Ce dernier endroit n’a rien d’extraordinaire si ce n’est la couleur bleue de l’eau : une digue, des containers et un beau bakchich pour avoir le droit de rentrer. C’était une première pour Herman, cela lui tenait à cœur alors, nous avons donc joué le jeu.

Aurore aurait d’ailleurs bien fait un petit voyage par la mer à bord d’un container. Pas sûre qu’elle soit rentrée de si tôt en France...

Sur le trajet du retour, nous fermons encore un peu les yeux sur le code de la route Malgache et la conduite parfois risquée de notre ami Adrien. Nous frôlons toujours les locaux qui marchent le long de la route. Il fait noir et Adrien ne craint pas d’éteindre ses phares, de doubler dans une côte ou encore de rouler à gauche. Le tout sans ceinture de sécurité. Connaissez-vous les sensations des grands huit dans les parcs d’attraction ? On s’en approche...

[Nous profitons de cet écrit pour avoir une pensée pour cet oiseau. Il est était un animal qui, à la vue de notre beau camion jaune, a eu un excès d’audace et a tenté de s’envoler dans notre direction. Et CHLAK (bruit de l’oiseau sur le camion), il est tombé l’oiseau. Le phare aussi. R.I.P.]

IIIIII



Retour à Andranovory pour la douche chez Herman, notre pause confort même si, nous devons bien l’avouer, le premier broc d’eau froide n’est pas le plus évident à se jeter sur la tête.

Herman nous parle de son téléphone mobile défaillant qui lui sert à être en relation avec les différents villages dont il s’occupe, ses confrères et sa famille aussi. Cela tombe bien : nous en avons un dans la collecte. Avec son grand cœur, son dévouement et son sourire emblématique, il saute de joie quand nous le lui offrons. Nous avons fait un heureux.

Ce soir, c’est jour de fête. Nous avons organisé une soirée pour l’anniversaire de Philippe. Romaine, notre hôtesse au sourire communicatif, est revenue de Tulear exprès pour préparer la soirée. Sophie s’occupe de retarder Philippe et accomplit sa mission avec brio. Romaine a mis les petis plats dans les grands, ce soir. Belle table, cacas de pigeons (biscuit apéritif local), cacahuètes grillées (notre gourmandise quotidienne), buffet froid, frites, zébu, whisky, gâteau... Ils ont même nettoyé la table 4 pour l’occasion ! Nous avons tous le cœur léger (et l’estomac bien rempli) malgré la fin du séjour qui approche. Nous offrons à Philippe un taxi brousse en métal et il reçoit aussi un cadeau de la part de Romaine. Au rythme de la musique, tout le monde se met à danser même le personnel de l’hôtel.

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On en profite, demain c’est grasse mat’ : on se lève à 8 heures !

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